Plus de 800.000 candidats sont inscrits pour les épreuves du baccalauréat (7 au 11 juin) tandis que plus de 500.000 autres se présenteront aux examens du brevet d'enseignement moyen (BEM) et plus de 600.000 subiront l'examen de fin de cycle primaire, selon la ministre de l'Education nationale Nouria Benghebrit.

853.780 étudiants se présenteront aux épreuves du baccalauréat, 540.000 autres passeront l'examen du BEM et 648.372 postuleront pour l'examen de fin de cycle primaire, a fait savoir Mme Benghebrit, au forum de la Radio nationale, citant des statistiques de l'office national des examens et concours.

2.550 centres d'examen abriteront les épreuves du baccalauréat, 2.159 autres celles du BEM et 3.366 l'examen de fin de cycle primaire, a ajouté Mme Benghebrit rappelant que les épreuves auront lieu aux dates arrêtées initialement soit le 2 juin pour l'examen de fin de cycle primaire, du 7 au juin pour le baccalauréat et du 14 au 16 pour les épreuves du BEM.

Le Bac blanc aura lieu le 17 mai prochain tandis que les épreuves du baccalauréat sportif sont programmées entre le 2 et le 20 mai. La première responsable du secteur a assuré que tous les moyens matériels et humains ont été mis en oeuvre pour garantir le bon déroulement des examens soulignant que plus de 600.000 agents du secteurs sont mobilisés à cet effet.

Elle a appelé les élèves des classes terminales à continuer à suivre les cours jusqu'à la fin de l'année scolaire mettant en garde contre les tentatives de "fraude" durant les épreuves du baccalauréat. Les candidats tricheurs encourent une interdiction d'examen pendant cinq ans, a averti la ministre soulignant que pour les candidats libres cette mesure disciplinaire est aggravée à 10 ans.

La tutelle a pris les mesures nécessaires pour juguler ce phénomène néfaste tant pour l'avenir de l'étudiant que pour la crédibilité de l'enseignement en Algérie.

APS

« Pas moins de 26,000 voyageurs et près de 9500 véhicules » sont attendu au port de de Béjaia, une wilaya située en bordure de la mer méditerranée à l’Est d’Alger, apprend-on auprès de l’Entreprise nationale de transport maritime de voyageur (ENTMV).

Dix escales ont été fixés par la tutelle et ce du 23 juin au 6 septembre prochains. Déterminés, cette année les responsables promettent de doubler d’efforts. L’été dernier, l’ENTMV a enregistré un chargement concouru avec la SNCM (société nationale corse Méditerrannée) estimé à 17.546 voyageurs, fait-on savoir.

Ainsi, la société française SNCM prévoit, selon notre source, d’effectuer 5 escales au port de Béjaia dont les travaux encours devraient être achevés en octobre. C’est ainsi que l’EPB s’est vue obligée de fermer l’accès aux quais 11 et 12 servant de postes d’accostage. Il n’y a que le quai 7 qui sert d’accostage pour le moment.

M.O.

« Les Innovations dans l’Enseignement de l’Anglais : nouvelles approches et méthodes », tel est l’intitulé du colloque international qu’organise la faculté des langues et des lettres de l’université de Béjaia aujourd’hui et demain.

Lire la suite...

Le 20 avril n’est pas passé inaperçu à Nice, une ville côtière située au sud de la France. Ce dimanche 19 avril, l’association culturelle et sportive des kabyles de Nice (ACSK-N) (encours de création) a organisé une petite fête pour commémorer le double anniversaire du printemps Berbère 1980 et du printemps noir 2001.

Un court programme d’activités culturelles a été concocté par les membres de ladite association. Au menu une projection d’un film sur les événements du 20 avril suivi d’un débat animé par Mahrez Bouich (président de l’association) et une conférence sous le thème « Identité et culture » animée par Acheraf Gourem (étudiant-chercheur). Pour rester dans la pure tradition kabyle l’association a aussi programmé un plat purement traditionnel : le Couscous. Un plat qui a fait revivre un moment nostalgique aux immigrés.   L’événement a pris fin à 20h00 dans une animation musicale qui a créé une ambiance conviviale.

« Ravie d’avoir participée. Je suis très touchée par la réceptivité des kabyles, toute génération confondue » déclare Abla membre de l’association chargée de la condition féminine. « Mon rôle est de mettre la femme kabyle en avant. Lui rendre un hommage. Elle était la clé de notre survie et il faut qu’elle continue à l’être. En tant que femmes nous avons une grande et importante responsabilité : la transmission de cette culture liminaire», ajoute-elle.

Mounir Outemzabt

Les jeunes kabyles de Nice ont procédé, il y'a une semaine, à la création d'une association qui aura pour objectif de "réunir la communauté Berbère en général et kabyle en particulier". Elle procédera à la promotion de la culture kabyle qu'elle fera connaitre à la communauté Niçoise et rassemblera d'autres cultures et traditions.

Longtemps attendu, l'association vient enfin de connaitre le jour, dans de bonnes conditions. Le bureau directeur a été élu dans une assemblée générale constitutive tenue en Mars dernier. Mahrez Bouiche, étudiant-chercheur à l'université de Nice a été élu président. La communauté Kabyle est très satisfaite et salue cette initiative.

L'association compte se lancer dans deux volets principaux : le sport et la culture. Les adeptes du sport sont déjà en place et prêts à commencer l'activité, une fois l'agrément prêt. Idem pour le pôle culturel.

M. Outemzabt.

Le tribunal de grande instance de Paris a condamné le chanteur du Rai Algérien Cheb Khaled pour avoir plagié un autre auteur algérien : Cheb Rabah. Khaled avait repris la chanson « didi » qui lui a apporté grand succès international dans les années 90. Voilà donc, après tout ce temps la justice dévoile le secret du succès de Khaled nommé aussi « le roi du rai ».

En effet, selon les faits, la musique en question revient de droit au chanteur compositeur et interprète Algérien Zerradine Rabah dit Cheb Rabah. Khaled est condamné à lui restituer tous droits d’auteur perçus pour la composition de la chanson commercialisée à partir de l’année 1991, au titre de son exploitation dans le monde, mais pour une période postérieure à juin 2003 en raison d'une prescription partielle.

Le chanteur a également été condamné à payer à Cheb Rabah une somme de 100.000 euros, en réparation de son préjudice moral, et une somme de 100.000 euros, en réparation des atteintes à son droit moral d'auteur. Le tribunal a en effet considéré que Rabah Zeradine, dit Cheb Rabah, compositeur, auteur et interprète de raï, avait perdu une chance de gagner en notoriété importante du fait du succès de la chanson. Le tribunal a enfin ordonné à la SACEM (société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique) "de modifier toute sa documentation" concernant la chanson Didi pour faire désormais bénéficier Cheb Rabah d'une part des droits de reproduction mécanique et d'exécution publique "en tant que seul compositeur" de l'oeuvre.

Un succès non mérité ?

La chanson "Didi" a connu un très grand succès en Algérie, en Europe et dans tout le monde. Pour rappelle, « didi » a aussi fait l’objet de musique d’un film de Bollywood et a été jouée lors de la cérémonie d'ouverture de la coupe du monde de football en Afrique du Sud en 2010. Ce succès est « un succès qui reposait sur un mensonge », a commenté Me Jean-Marie Guilloux, avocat de Cheb Rabah.

Avec AFP.