Le 20 avril n’est pas passé inaperçu à Nice, une ville côtière située au sud de la France. Ce dimanche 19 avril, l’association culturelle et sportive des kabyles de Nice (ACSK-N) (encours de création) a organisé une petite fête pour commémorer le double anniversaire du printemps Berbère 1980 et du printemps noir 2001.

Un court programme d’activités culturelles a été concocté par les membres de ladite association. Au menu une projection d’un film sur les événements du 20 avril suivi d’un débat animé par Mahrez Bouich (président de l’association) et une conférence sous le thème « Identité et culture » animée par Acheraf Gourem (étudiant-chercheur). Pour rester dans la pure tradition kabyle l’association a aussi programmé un plat purement traditionnel : le Couscous. Un plat qui a fait revivre un moment nostalgique aux immigrés.   L’événement a pris fin à 20h00 dans une animation musicale qui a créé une ambiance conviviale.

« Ravie d’avoir participée. Je suis très touchée par la réceptivité des kabyles, toute génération confondue » déclare Abla membre de l’association chargée de la condition féminine. « Mon rôle est de mettre la femme kabyle en avant. Lui rendre un hommage. Elle était la clé de notre survie et il faut qu’elle continue à l’être. En tant que femmes nous avons une grande et importante responsabilité : la transmission de cette culture liminaire», ajoute-elle.

Mounir Outemzabt