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Célébration de Yennayer 2967 : La fête était grandiose à Nice
La célébration de Yennayer est une « nécessité absolue » qui ne passe pas inaperçue à Nice, notamment depuis la création de l’association culturelle et sportive des kabyles de Nice (ACSKN), il y a près de deux ans.
Hier, le 15 janvier, et comme convenu, l’ACSKN a commémoré le nouvel an Berbère. On dénombre plus de 200 personnes venues prendre part aux activités concoctées. Comme à l’accoutumée, le programme a été débuté par un bref aperçu de l’histoire du nouvel an Amazigh (Yennayer). Une chorale d’enfants kabyles et un défilé de mode en robes kabyles ont marqué l’événement qui a aussi connu une animation musicale et un orchestre assuré par Ali Yestou et Ali Nouali.
Le moment était festif et l’organisation était parfaite, mais les préparations étaient dures, selon les membres de l’association. « On est vraiment très content de la satisfaction des invités et surtout leur réceptivité. C’est notre joie. Nous avons, certes, passé des moments dures notamment avec les préparatifs, mais voir réussir l’événement nous fait oublier tout ça », s’exprime Lyes, membre de l’association.
Evénement marqué malgré l’éloignement de la salle de fêtes
A l’instar des autres invités, Madame le consul de Nice H. Touati a répondu favorablement à l’invitation de l’ACSKN. Elle a assisté à la cérémonie d’ouverture qui a eu lieu à 14h, dans une salle de fêtes, loin de la ville. Elle n’a pas pris part à la cérémonie mais elle a partagé la joie des ressortissants qui étaient très contents de ce moment de rencontre « rare » à Nice. « Je suis contente de ma communauté qui organise de tels événements importants », encourage-t-elle.
Pour les autres invités et les étudiants, l’événement était marqué malgré la distance de la salle des fêtes de la ville. Les moyens de l’association ne permettent pas de faire mieux mais
« C’est une belle initiative de rassembler la communauté kabyle et fêter le nouvel an Berbère …qui puise les étudiants, notamment les nouveaux arrivés qui ont profité de cette rencontre pour se connaitre et surtout revivre des moments conviviaux dans un thème traditionnel qui rappelle la famille, le bled.., », déclare Fares étudiant.
M. O.
« Reportage : La difficile vie des étudiants algériens à Nice (France)La presse écrite privée algérienne entre saisie et suspensions »
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