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Art et culture : Amine Outemzabet, un jeune artiste qui vient au monde !
« J’aime dessiner. J’aime partir loin dans mes pensées. Je médite, je crée et j’use de mon imagination. Je plonge parfois dans le surréalisme. J’aime aussi la sculpture qui est au poids mort dans notre région, voire tout le pays. Voilà ! »
De la ville côtière Melbou (Béjaia) Amine 23 ans, est un jeune dessinateur talentueux qui est encouragé et entouré de ses bien-aimés. Entré donc dans le monde de l’art, il découvre le dessin à l'âge de 7 ans grâce à sa mère qui, elle, dessinait de temps à autre notamment sur la toile.
Amine découvre son don un peu plus tard. A 16 ans il commence à faire de la peinture, du dessin au crayon et de la sculpture qu’il maitrise parfaitement. Il émite le grand artiste Algérien "Isiakhem". « J’aime dessiner. J’aime partir loin dans mes pensées. Je médite, je crée et j’use de mon imagination. Je plonge parfois dans le surréalisme. J’aime aussi la sculpture qui est au poids mort dans notre région, voire tout le pays. Voilà ! », nous confie ce jeune ambitieux.
Plusieurs portraits de personnes célèbres telles que le rebelle Matoub Lounes, Slimane Azem, Oulahlou, Cherif Kheddam, et d’autres sont crayonnés de la main de Amine. Récemment, le jeune artiste a rendu un vibrant hommage aux martyrs de la tragédie d’El Mâdène, à Melbou (Béjaia), sa ville natale. 40 jeunes dont la plupart sont des apprenants au CFPA (Centre de Formation Professionnelle Algérien), de Ziama-Mansoriah (Jijel), ont péris un certain 23 février 1998, dans un accident de route. Gravé dans les mémoires des citoyens, ce jour est commémoré chaque année. Amine décide, à sa façon de commémorer aussi l’événement douloureux. Il redonne vie à toute âme périe en faisant des portraits de chaque jeune décédé. Larmes et joie nous donnent ces portraits qui nous rappellent les jours meilleurs.
Pour ses amis, il en fait chaque jour un. Au total plus d'un millier de portrait. Amine ne compte pas rester à ce stade mais veut évoluer et aller loin. Des projets et des idées. Il espère entrer l’école nationale des beaux arts ou partir à l’étranger. « Je ne vous cache pas : si je réussis à obtenir mon visa je quitte le pays. Je ne me sens pas à l’aise ; il n’y a aucune motivation de continuer dans ce domaine. », dira t-il les yeux grand ouverts !
Sifaw O.
Lien : hommage aux martyrs de la tragédie du 23/02/1998.
http://www.intrprof.com/2014/02/homage-au-defins-du-terible-accident.html
« Presse : Les débats d'El Watan non désirés par le pouvoir France : Une étudiante se voit refuser le S12 au consulat de Nice »
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