• Conditions de séjour des étudiants Algériens en France : L’UEAF veut interpeler le Ministre de l’intérieur

     

    L’UEAF (Union des Etudiants Algériens de France), sort de sa réserve et compte solliciter le ministre français de l’intérieur sur « la mise à l'écart systématique des étudiants algériens quant aux nouvelles conditions de séjour des étudiants étrangers qui facilitent leur accueil et leur intégration en France ».

    Conditions de séjour des étudiants Algériens en France : L’UEAF veut interpeler le Ministre de l’intérieur « Les étudiants algériens ne pourront, à l’égard d’autres étudiants étrangers,  bénéficier des circulaires ministérielles et ainsi de l’assouplissement des pratiques préfectorales que vous avez récemment mis en place (modifications apportées au CESEDA /L311-11 et L313-4 sur les délais et validité des APS pour les étudiants étrangers) », écrit l’UEAF dans une pétition rendue publique, publiée sur le site www.petitions24.

    Les étudiants algériens déplorent vraiment et « vainement » la situation dans laquelle ils se trouvent. Nous avons eu des contacts de certains étudiants qui confirment cette « galère » qui ne date pas d’hier. En effet, parmi leur embarras, le travail. Ceux-ci ne sont autorisés à travailler que 20 heures par semaine. Ce qui gêne leur mode de vie puisqu’ils ne sont pas souvent recrutés. « C’est pour ça que les patrons ne donnent pas de suite à nos demandes d’emploi. Pour eux, c’est un cassement de tête. Ils ne peuvent pas attendre la délivrance de l’autorisation de travail. Pis, dans le cas où le titre de séjour a expiré l’on résilie le contrat jusqu’à ce qu’on le renouvèle, à savoir un mois ou plus», déclare un étudiant qui préfère garder l’anonymat.

    L’UEAF regrette la situation en question et souhaite des changements. « Nous sommes surpris de constater que notre situation est aujourd’hui parmi les plus précaires (Exemple : CIRCULAIRE N°DPM/DMI2/2007/323 du 22 août 2007, relative aux autorisations de travail imposé uniquement aux étudiants algériens) », déclare l’UEAF dans sa requête. Et de souligner que : « Il est très important de souligner que l’accord franco-algérien de 1968 ne prévoit rien pour les étudiants algériens, or c’est bien du caractère étudiant qu’il est question ici ».

    Il importe toutefois de signaler que certains étudiants « préfèrent galérer que de retourner dans leur pays ». Peu d’entre eux réussisse à décrocher un CDI et opter au changement de statut. Néanmoins, le reste se marie ou repart chez soi. D’autres trouvent qu’il est mieux d’aller s’installer ailleurs, comme au Québec, destination de milliers d’algériens.

    La rédaction.  

     

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