• L'ancien journaliste et écrivain Larbi Abahri est décédé lundi à l'âge de 69 ans des suites d'une longue maladie, a t-on appris auprès de sa famille. Le défunt était l'un des pionniers du quotidien El moudjahid où il a travaillé pendant plus de 20 ans dans les rubriques "nationale" et "société" qu'il gérait "à la perfection" selon ses anciens collègues.

    Connu pour sa belle plume et sa modestie, le défunt a ensuite collaboré avec plusieurs publications dont le quotidien national Horizon où il animait la page "Ici Alger" et a travaillé également comme chargé de communication au ministère de l'Agriculture durant les années 1980. En 1981, le défunt avait publié, aux éditions SNED, "Banderilles et muleta", premier roman policier en Algérie, selon une ses anciens collègues.

    APS

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  • Assia Djebar nous quitte !Assia Djebar, née Fatma-Zohra Imalayène à Cherchell le 30 juin 1936 est décidée à l'age de 78 ans à Paris, suite à une longue maladie. La grande historienne et la célèbre de la littérature algérienne d'expression française est connue par son riche patrimoine littéraire qu'elle vient de céder au temps : romans, nouvelles, poésies et essais.

    Assia est étudiée à l’École normale supérieure de Sèvres (1955). En 1957 elle écrit son premier roman "La Soif". Un an après, en 1958, elle édite son deuxième intitulé "Les Impatients". Très engagée dans ses idées elle remporté de nombreuses distinctions littéraires très prestigieuses comme le Prix Liberatur de Francfort, 1989, le Prix Maurice Maeterlinck, 1995, Bruxelles, l’International Literary Neustadt Prize, 1996 (États-Unis) ou le Prix Marguerite Yourcenar, 1997 (Boston États-Unis). 

    O.M.

    Poèmes     pour l'Algérie heureuse
        ~~~Assia Djabar ~~~
     

      

    Neiges dans le Djurdjura          
        Pièges d'alouette à Tikjda
        Des olivettes aux Ouadhias 
        
        On me fouette à Azazga
        Un chevreau court sur la Hodna
        Des chevaux fuient de Mechria
        Un chameau rêve à Ghardaia
     

      

    Et mes sanglots à     Djémila
        Le grillon chante à Mansourah
        Un faucon vole sur Mascara
        Tisons ardents à Bou-Hanifia
     

      

    Pas de pardon aux     Kelaa 
        Des sycomores à Tipaza 
        Une hyène sort à Mazouna 
        Le bourreau dort à Miliana
     

    Bientôt ma     mort à Zémoura 

        Une brebis à Nédroma
        Et un ami tout près d'Oudja
        Des cris de nuit à Maghnia
     

    Mon agonie à     Saida 

        La corde au cou à Frenda 
        Sur les genoux à Oued-Fodda
        Dans les cailloux de Djelfa
     

    La proie des loups     à M'sila 

        Beauté des jasmins à Koléa 
        Roses de jardins de Blida 
        Sur le chemin de Mouzaia
     

    Je meurs de faim     à Médea 

        Un ruisseau sec à Chellala 
        Sombre fléau à Medjana
        Une gorgée d'eau à Bou-Saada
     

    Et mon tombeau au     Sahara

        Puis c'est l'alarme à Tébessa
        Les yeux sans larmes à Mila
        Quel Vacarme à Ain-Sefra
     

    On prend les armes     à Guelma

        L'éclat du jour à Khenchla 
        Un attentat à Biskra
        Des soldats aux Nementcha
     

    Dernier combat à     Batna 

        Neiges dans le Djurdjura
        Piéges d'alouette à Tikjda
        Des olivettes aux Ouadhias
     

    Un air de fête     au coeur d'El Djazira

      

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  • En réponse à l'article paru hier au journal Le matin.net intitulé "Said Sadi n'aurait pas apprécié sa conférence à Souk El Tenine, voici un commentaire plus long que l'article lui-même, d'un internaute sans doute du parti de Said Sadi. On le reprend tel qu'il l'est sans aucune retouche. Preuve que les démocrates n'acceptent la liberté d'expression ! 

    Lire la suite...

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  • RCD : Une conférence « furibonde » pour Said Sadi à Souk El Tenine

    L'ex chef du parti démocratique (RCD), M. Said Sadi n’a t-il pas apprécié la conférence qu’il a animé à Souk El Tenine le 24 janvier passé ? « Oui », ont répondu certains membres. Cause: le conférencier a boudé certaines questions qui lui ont été posées.

     

    En effet, organisé dans le cadre de sa tournée en Kabylie pour la promotion de la 4e édition de son livre « Amirouche, une vie, deux morts, un testament », la conférence-débat n'a pas été du goût de Said Sadi. « Said Sadi était furieux et il l'a fait savoir à ses représentants locaux" témoigne une source proche, préférant garder l’anonymat.

    La conférence a enregistré une foule importante marquée par la forte présence des cadres du RCD et des jeunes militants.

    La polémique qui a fait des interrogations au sein du parti n’a pas été soulevée. Nous avons cherché à comprendre plus sur ce qui a provoqué la colère de Sadi Sadi. Il s’avère qu’il n’avait pas apprécié certaines questions  notamment celle portant sur l’assassinat de Matoub Lounès.« Les questions l'ont mis très mal-à-l'aise, voire embarrassé », avoue-on.

    Un jeune villageois a pris la parole pour rappeler les propos d’Aldjia Matoub, la mère de Lounes. D’après ce jeune, celle-ci lui aurait déclaré que « Said Sadi l'a attendu à l'aéroport d'Alger et lui a demandé de dire que c'est le GIA qui a assassiné Matoub ». Une question qui surement n’aurait pas été à sa place puisqu'elle a été "ignorée".

    Une question provenant d’une autre intervenante (journaliste), relative à l'auto-saisie du tribunal sur l'affaire Messali, Ali Kafi et Ben Bella, a aussi été boudée.

    Un autre jeune militant, a reproché au conférencier de « perpétuer un mythe colonial en usant des mots Grande-Kabylie et Petite-Kabylie ». Visiblement non satisfait des réactions,le jeune regrette que Sadi Saadi « n’ait cité le Moudjahid Abderahmane Mira qu’en une phrase. Il s'est fait présence dans le récit, comme s'il était l’acteur principal de la révolution ».

    Le jeune n'a pas cédé aux tentatives « d'intimidation » du Docteur Sadi. « Dans votre ancienne édition, vous avez parlé d’énormité historique. Vous avez dit qu’elle avait déstabilisé la délégation du FLN où Ait Ahmed et M'hammed Yazid s'échinaient à mener un laborieux lobbying...A mon avis, Hocine Ait Ahmed à cette période-là coulait en prison », a critiqué le jeune médecin. Abordant le sujet d'Ait Ahmed, le jeune a interrogé Said Sadi s'il avez sollicité ou pas le témoignage de l'ex chef du FFS sur les besoins de son livre. "En 2001, je lui ai écrit une lettre suite à l'assassinat des 126 kabyles, il n'a pas répondu... Je ne vais pas aller mendier un témoignage ensuite" a répondu le conférencier.

    « Ça n'a pas été du goût de Saïd Sadi. on le sait bien. Mais nous menons un débat et nous sommes des démocrates. D'ailleurs il est important de noter que dans la 4e édition de son livre, Said Sadi a pris le soin de corriger ce passage en rajoutant ‘’depuis longs mois’’ et une note de bas de page ou il écrit : ‘’Ait Ahmed au moment des faits était en prison’’», déclare un autre jeune qui avait donné raison à son collègue. Tout le monde a estimé qu'il avait raison. "L'ex leader du RCD n'a pas reconnu son erreur. Il aurait du le faire et dire qu'il l’avait rectifié"., exprime ce jeune.

    Des citoyens ayant assisté à la conférence n'ont pas pu cacher leur déception. "On n'est pas satisfait de la conférence. Sadi n'a presque rien dit d'intéressant. Il n'a même pas signalé les événements du 8 Mai 1945 (Melbou et Kherrata ville voisines de Souk El Tenine). Pourtant cet événement est un tournant dans l'histoire de la guerre d'Algérie", dit un jeune.

    Mounir.O. 

     

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  • L'environnement est en état d'alerte à Melbou, une commune côtière située à 40 km du chef lieu de wilaya de Béjaia. Tout est constatable de vue (voire la photo). Des milliers de millions de détritus sont craché par la mer agitée. Ils jonchent tout le long des plages de Melbou donnant une image déplorable

    La nature nous livre un tableau lamentable défigurant ses magnifiques plages qui ont offert une vue « déchirante », en cet hiver. La population locale s’interroge sur les solutions à prendre pour remédier à la situation. Ceci se produit à chaque année. Oued Aguerioune déborde et finit par prendre toute la décharge publique implantée à quelques mètres du pont Aguerioune.

    La direction de l’environnement de Béjaia est au courant de ce phénomène. "Elle aurait déjà pris décision de procéder au nettoyage, juste après le passage du mauvais temps" avons-nous appris d'une source proche.

    « Il est vrai que les gens sont impatients et attendent souvent l’intervention des autorités. Je pense que cela tarde à se faire. Les associations doivent faire quelque chose aussi. Réunir ces citoyens qui critiquent et passer à l’action», dira un autre jeune de Melbou, dépité.

    Mounir.O.

     

     

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